2e édition de la Semaine africaine du climat

Le Partenariat cadre de Nairobi a lancé la première édition de la Semaine climatique africaine en avril 2018 au Kenya, en vue d’aider les pays en développement à préparer et à mettre en œuvre leurs des contributions déterminées au niveau national (CDN).

Cet événement vise à rassembler diverses parties prenantes des secteurs tant public que privé autour des enjeux pour lutter contre le réchauffement climatique en Afrique.

D’autres semaines du climat ont également lieu chaque année dans d’autres régions du monde : Asie-Pacifique, Amérique latine et Caraïbes, Moyen-Orient et Afrique du Nord. La prochaine Semaine africaine du climat se tiendra du 18 au 22 mars 2019 au Ghana sur le thème général de l’« Action climatique en Afrique : Une course que nous pouvons gagner ».

Cet événement va s’organiser selon le programme provisoire (voir sur le site de l’événement). Cette initiative vise d’une part, à faire progresser l’action climatique en Afrique, et d’autre part à soutenir la mise en œuvre des CDN issues de l’Accord de Paris. Parallèlement, se tiendra le 11ème Forum sur le carbone en Afrique afin de clarifier but le rôle des futurs marchés du carbone dans la réalisation de l’action climatique sur le continent. La Semaine africaine du climat va permettre de présenter des actions novatrices en matière de lutte contre le réchauffement climatique dans la région et d’appuyer la mise en œuvre de l’action climatique pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies de 2030.

Le travail fourni durant cette semaine régionale du climat sera le plan d’action des Etats africains en faveur du climat dans la perspective du Sommet historique sur le climat organisé à New-York en septembre 2019 par le Secrétaire général des Nations Unies. Il sera, entre autre, question de l’engagement des dirigeants du monde à la réduction des émissions de CO2, à renforcer la résilience climatique et à susciter volonté politique pour la mise en œuvre d’un Accord de Paris ambitieux.

Par Chancia IVALA PLAINE|Spécialiste du droit de l’environnement

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