S’est tenue ce mardi 26 février 2019 à Niamey la Table ronde sur le financement du Programme d’Investissement de la commission du Climat dans la région du Sahel (PIC-RS), à la suite de la première Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Commission climat pour ladite région, organisée la veille.  

Elle a eu pour objectif de réunir autour de la commission du Climat dans la région du Sahel, les Etats africains qui se sont engagés à participer à l’effort mondial de la lutte contre le changement climatique fixé par l’Accord de Paris. En effet, la région du Sahel est soumise à de forts risques climatiques du fait des écosystèmes agricoles variés qui la composent.  

Selon le communiqué final publié par la présidence de la République du Niger, ont été adoptées plusieurs mesures : 

• Un plan d’investissement climat de 392,709 milliards de dollars pour la période 2019-2030, en vue de promouvoir la réduction des impacts climatiques dans cette région ;
• Un Programme régional prioritaire (PRP) estimé à 1,32 milliard de dollars pour accélérer les investissements climat dans la région pour la période 2020-2025 ;
• Et un dispositif institutionnel, à travers la création d’un secrétariat permanent basé à Niamey, pour suivre la mise en œuvre de tous les projets relatifs à ce Programme d’investissement climatique.

Toutes ces mesures vont dans le sens des engagements pris par les pays africains à la COP21 (Accord de Paris) et à COP22 (Déclaration de Marrakech). Le continent africain étant la première victime du dérèglement climatique, ce plan d’investissement climat vise à apporter des solutions pour remédier aux effets climatiques dont la majorité de la population africaine subie, particulièrement du fait de la désertification qui sévit dans la région sahélienne.   

Par Chancia IVALA PLAINE |Spécialiste du droit de l’environnement

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